Un learning lab pour l’université Lyon 3

L’université Jean Moulin Lyon 3 vient de se doter d’un nouvel outil propice aux nouvelles formes d’enseignement par le numérique. Le learning lab propose non seulement une palette d’outils numériques destinés à tous les usages pédagogiques, du modèle transmissif au modèle constructiviste ; mais il propose aussi une nouvelle définition de l’enseignement dans l’espace par un nouveau mobilier incitant à repenser l’espace de formation.

 

Le learning lab est doté :

  • d’un tableau blanc interactif
  • d’une table de travail en groupe et de webconférence avec connectique intégrée
  • d’écrans pour projeter diaporamas et vidéos
  • d’une douzaine de sièges de type node
  • d’un mur blanc réinscriptible
  • d’un espace « doux » composé de canapés, de tablettes et d’une connectique intégrée au mobilier
  • de tables hautes pour un travail individuel.

Le learning lab est déjà utilisé pour des cours et des formations dispensés au sein de l’université. Nous menons également une réflexion dans une optique différente de la pédagogie. Ce lieu doit devenir une interface entre notre service et les enseignants sur la questions des usages, y compris en matière de recherche. J’ai ainsi élaboré une offre de formation aux outils numériques sous forme « d’install parties » pour accompagner les enseignants dans le téléchargement ou la manipulation d’applications.

Par exemple, je vais donner une formation de prise en main du logiciel anti-plagiat Ephorus, accessible aux enseignants par le biais de notre plateforme Moodle. Dans un mois, le format prendra une connotation plus « install party » puisque j’aiderai les enseignants à utiliser les logiciels de bookmarking Mendeley et Zotero.

Ce ne sont là que des possibilités d’usage parmi tant d’autres. Le learning lab va aussi servir de lieu de tournage pour enregistrer des vidéos de cours pour une formation de la faculté des langues.

Je pense que les learning labs sont des endroits propices à l’éclosion de nouveaux usages numériques chez les enseignants. Il nous véritablement des « tiers-lieux », où l’on puisse, entre échanges formels et informels, produire et organiser l’enseignement universitaire du XXIe siècle, ancré au numérique sans que ce dernier se substitue toutefois aux rapports humains essentiels entre apprenants et enseignants.

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